Loup : Nicolas Hulot engage la concertation pour la coexistence

Le Jeudi 22 juin 2017


Crédits : D.Coutelier/Terra

Le retour du loup est une bonne nouvelle pour la biodiversité, mais il suscite aussi la crainte des éleveurs dont les troupeaux sont de plus en plus attaqués. Pour rendre à nouveau possible la cohabitation entre les loups et les éleveurs, le ministre Nicolas Hulot présente sa vision basée sur le dialogue entre toutes les parties prenantes et la coconstruction.

Le loup, un élément de biodiversité mais un défi pour les éleveurs

Sur le territoire national, le loup avait disparu pendant près d’un siècle avant de revenir naturellement depuis 1992. Son retour constitue un succès pour la biodiversité, car le loup joue un rôle dans la régulation de nos écosystèmes.

Mais l’augmentation de la population du loup suscite aussi la crainte et l’émotion des éleveurs, dont les troupeaux sont de plus en plus attaqués. En 2016, plus de 10 200 moutons ou brebis ont en effet été blessés ou tués par des loups.

La vision de Nicolas Hulot pour faire cohabiter retour du loup et pastoralisme

[Vidéo] Le loup : remettre à plat pour coconstruire la coexistence

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Situation d'urgence concernant le loup. Nicolas Hulot souhaitait clarifier sa position face à ce sujet sensible : « Qui peut douter de mon amour immodéré pour la vie sauvage ? »

Le ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, explique vouloir construire une stratégie « de terrain », avec le ministre de l’Agriculture, pour rendre à nouveau possible la cohabitation entre les loups et les éleveurs

  • à court terme et dans l’urgence, les éleveurs sont autorisés à deux tirs de défense renforcée afin de mieux protéger leurs troupeaux lorsqu'ils sont attaqués, une procédure très encadrée et qui ne vaut pas forcément abattage de loups ;
  • à plus long terme, une discussion apaisée et prolongée est engagée dès aujourd'hui pour entendre les points de vue de chacun et construire un plan national 2018-2022 pour le loup afin d'être prêt au 1er janvier prochain. 

« L’urgence n’est pas la solution, il est grand temps de remettre à plat le dispositif actuel et coconstruire les conditions de coexistence avec le loup. »

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